samedi 12 janvier 2013

Vertiges de Franck Thilliez, un huis-clos glacial !

Frank Thilliez  - Vertiges

 
4è de couverture :
« Un homme se réveille au fond d'un gouffre, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d'infortune. Il est enchaîné au poignet, l'un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d'un masque effroyable, qui explosera s'il s'éloigne des deux autres.
Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? »

Prise en main très rapide du livre !
On est instantanément plongé dans l’obscurité et l’angoisse d’un huis-clos, à l’intérieur d’une crevasse, dans un glacier. Toute l’ambiance du livre est dans tous les sens du terme glaciale.
Les personnages sont fouillés, complexes, ils se dévoilent, ou plutôt s’effeuillent comme un serpent qui perd ses mues, révélant à chaque fois de nouvelles facettes, et se transformant ainsi par cette révélation qu’ils subissent eux-mêmes.
Et joie suprême, même quand vous avez l’impression d’avoir tout compris, Frank Thilliez vous assène encore quelques surprises, jusqu’à la dernière page !

J’ai adoré, au fait, Mr Thilliez, en tant qu’Annécien, avez vous comme passion la montagne ? Les descriptions sentent vraiment le vécu ! J’ai senti presque ressenti d’anciennes engelures au bout de mes doigts à la lecture de votre récit !

vendredi 11 janvier 2013

Le 9è jour - Cyrille Audebert. Policier et Humour !

Merci Cyrille !

J'ai savouré ton roman miette par miette, en le faisant durer jusqu'à la moitié, ne lisant qu'un chapitre par jour.
Mais arrivé à ce stade, impossible de m'arrêter, je l'ai fini d'une traite !
Et à 50 pages avant la fin, je croyais avoir deviné l’issue, que nenni !
Excellent et plein de rebondissements jusqu'au bout !
Les personnages sont vraiment hauts en couleur ! C'est hallucinant, j'ai piqué de ces fous rires !
C'est bien simple, je suis interdit de lecture au lit quand je tiens un Cyrille Audebert dans les mains, mon épouse n'ayant aucune chance de dormir ! Même quand je me retiens de rire, le lit vibre tellement sous mes spasmes que c'est le tremblement de terre garanti pour ma conjointe !

Cyrille Audebert est vraiment le seul auteur que je connaisse qui arrive à passer en quelques lignes du gore au comique !

Je conseille à tous de commencer par tes autres bouquins dont l'Excellent "Évangile selon Jacques Lucas", les références à tes premiers livres rendent le "9e jour" encore plus savoureux !


Extrait :

« Margot avait regardé la créature s’éloigner. Et elle en tremblait encore. Dans un premier temps, si la jeune femme avait dû la décrire, le mot "difformité" se serait imposé à son esprit. Mais elle lavait vue se mouvoir dans cette pièce, et ensuite franchir les remparts? Non, son corps tordu ne lui était pas un handicap : la créature se déplaçait même avec une aisance diabolique. Désormais, devant la puissance qui se dégageait du moindre de ses gestes, Margot refusait de ne voir en elle qu’un simple être humain? »Les prairies Saint-Martin et l’usine désaffectée qui bordent le Cimetière du Nord abritent-elles réellement un fantôme ? Le nouveau collègue des détectives Jacques Lucas et David Huxley est-il un sorcier vaudou ? Les saintes ont-elles vraiment le pouvoir de rendre la parole aux muets et de guérir tous les maux ? Pour l’avènement du printemps, Margot Baudor se pose beaucoup de questions, mais principalement celle-ci : « La météo, curieusement estivale de ce mois de mars, ne serait-elle pas responsable de la vague de meurtres abominables qui s’étend sur la ville ?? »

lundi 6 octobre 2008

Un éclat d'azur dans l'océan d'émeraude


Un éclat d'azur file au dessus de l'étang couleur émeraude...
C'est un Eisvogel, ou oiseau de glace en Allemand, ou encore Martin-pêcheur dans les contrées francophones qui telle une pierre précieuse, illumine les yeux des trop chanceux spectateurs qui ont eu la patience d'attendre un de ses passages foudroyants au dessus des étangs de la petite Camargue d'Alsace.

Merci à Verena et Jvo pour m'avoir tiré de mon lit ce dimanche matin pour me faire admirer ces aurores boréales vivantes...

"Et si tu me demandes : «Dois-je réveiller celui-là ou le laisser dormir afin qu’il soit heureux ? » je te répondrai que je ne connais rien du bonheur. Mais s’il est une aurore boréale, laisseras-tu dormir ton ami ? Nul ne doit dormir s’il peut la connaître. Et certes celui-là aime son sommeil et s’y roule : et cependant arrache-le à son bonheur et jette-le dehors afin qu’il devienne." Saint-Exupéry "Citadelle".


vendredi 19 septembre 2008

Je ne veux pas mourir...


Il y a quatre ans, elle était encore en gestation dans le ventre de la petite silhouette qui contemple les feux de l’automne.
Hier, elle me demande du haut de ses 48 mois d’existence, où sont la maman et le papa de papy et de mamy…
Je lui explique :
- Ils sont morts, ma petite fille.
- Pourquoi ?!
- Parce qu’ils étaient trop vieux. Et quand on vieillit on finit par mourir…
- Mais moi je ne veux pas mourir, je veux rester petite…
- Et oui, répondis-je, moi non plus je ne veux pas mourir. Mais tout le monde grandit, vit et meurt, comme les plantes, les animaux…
Je réussis à la rassurer plus ou moins, on lui disant que nous nous efforcerions de passer un maximum de temps ensemble…

La peur du changement… La racine de tous les maux… et de toutes les créations ?